¿LE GUSTA ESTE JARDÍN QUE ES SUYO? ¡EVITE QUE SUS HIJOS LO DESTRUYAN!
Le Consul commande un nouveau mescal (autrement dit, annonce sa propre fin, cf. chapitre X) et contemple son reflet – ou son double funeste, entrevu par Yvonne au chapitre précédent – dans un miroir de la grande salle déserte du Farolito, son sanctuaire, « le paradis de sa détresse », tandis qu'un enfant-barman mange des chocolats en formes de crânes, de fourgons funéraires ou de squelettes. Au mur – et plus tard dans la rigole de l'urinoir – : un scorpion mort. « S'il s'était infligé à lui-même une piqûre mortelle ? » se demande-t-il, sans qu'on sache vraiment s'il parle du scorpion ou de son propre comportement suicidaire, trop conscient d'avoir lui-même et lui seul anéanti ses dernières chances de renaissance aux côtés d'Yvonne – dont Diosdado l'Éléphant, le tenancier, lui redonne les lettres oubliées, bien borracho, un jour qu'il évoquait une histoire de maison en flammes (identification de Lowry au Consul, et secrète allusion à l'esprit d'Yvonne en proie au feu au chapitre précédent). Ainsi s'imagine-t-il, prémonitoire, tomber vers l'abîme de la barranca (que surplombe le Farolito à la verticale, et qu'il compare au Tartare où siégeait Hadès) jusqu'à finir brisé, comme La Despedida, photographie d'un roc fendu contemplée au chapitre II...
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