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Réduits à leur fonction, les matelots se succèdent comme les navires. Pas de nom, mais un surnom pittoresque. Le Toujours-Debout remplace le Chronos, et deviendra le Déchronologue. Le Cierge fait place à Gobe-la-mouche... « C'est une tradition des gens de mer, pour ne pas confondre les trois Paul, les deux Simon et les quatre Jean qui ne manquent jamais de se trouver à bord de chaque navire. Et peut-être aussi parce que ici plus qu'ailleurs, ceux qui s'enrôlent ont grande envie de changer de peau, d'oublier qui ils étaient ou ce qu'ils ont fait. » (65) Oublier. Voilà l'enjeu (sans espoir) du Déchronologue. Et voilà ce qui est refusé à Henri Villon.
Ma déchronique du Déchronologue, le nouveau roman de Stéphane Beauverger, n'étant encore qu'une chronique, en cours de déconstruction donc, je vous propose de vous faire écouter l'intégralité des chansons citées en épigraphe en tête de chaque chapitre. Prévoir un bon stock de tafia.
« The Irish Rover » (épigraphe du roman), ambiance « on est tous pleins comme des outres »