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Maudit soit Transhumain !

 

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 « Il faut faire le coup de Gilles de Rais, folâtrer avec les Enfers et, à la fin, sauter une seconde fois par-dessus la barrière, mais dans le sens contraire. »

Dominique de Roux, Immédiatement.

 

Réagissant il y a quelques jours à ma critique de son livre Maudit soit Andreas Werckmeister !, notre ami Juan Asensio évoquait « le texte sans concessions (tant mieux) de Noël, qui n'a pas vraiment relevé la dimension religieuse de mon livre (ce qui est normal, chez lui) et s'imagine (ce qui est plus étonnant) que je ne parle que de métaphores lorsque j'évoque le mécanisme de certains romans ». La « dimension religieuse » du livre ne m’a pas échappé en vérité, mais précisément, elle est moins d’essence religieuse, cette dimension, que mystique. Or ce mysticisme induit par la théorie de la littérature-trou noir, n’a nullement besoin d’être rapporté en termes religieux ! La notion même de trou noir, du moins pour qui a lu Stephen Hawking et Jean-Pierre Luminet, se passe fort bien du vocabulaire et de la symbolique chrétiens pour produire son effet de vertige (onto)logique.

 

Quant au « mécanisme » de Monsieur Ouine ou d’Au cœur des ténèbres, il nous est bien présenté au moyen d’une métaphore – celle, donc, du trou noir. Je ne sache pas en effet que Le transport de A.H. de George Steiner, par exemple – si je dis que j’ai acheté mon exemplaire dans une chapelle à deux pas de la gare Montparnasse, sur les conseils d’un ami, personne ne me croira –, soit entouré d’un disque d’accrétion, sinon purement métaphorique ; je ne sache pas non plus qu’il soit doté d’un horizon des événements. Non, en fait, la forme même de Maudit soit…, mi-essai mi-roman, appelle une lecture métaphorique, du moins pour qui n’a pas été frappé par la foudre logocratique. Pour une approche littérale, la forme de l’essai eût été préférable. Il aurait alors fallu, bien entendu, décrire l’objet d’analyse en termes précis, selon une nomenclature donnée – ce à quoi l’auteur a sciemment renoncé, comme il l’écrit lui-même (« Je n’ai donc fait que parcourir sur les pages de revues peu spécialisées, le regard à peine concentré, les articles évoquant les plus récentes découvertes scientifiques faites sur les trous noirs. C’était encore trop se documenter sans doute », pp. 90-91). Maudit soit… n’est pas un essai à proprement parler ; il préfère l’évocation poétique, l’image du trou noir, à une description clinique, universitaire, de mécanismes que pourtant il entend éclairer, et se coupe naturellement d’un commentaire théorique digne de ce nom. Et, ainsi que j’ai tenté de l’expliquer dans mon compte-rendu, Maudit soit… ne fonctionne pas non plus en tant que fiction.

 

Il me semble en outre qu’un auteur doit d’une part conserver une certaine distance vis-à-vis de la réception de son œuvre, et d’autre part, cela paraît pourtant aller de soi, faire preuve d’humilité. Certes, la réaction est compréhensible : Juan Asensio est critique littéraire, et la crainte de voir son livre se perdre dans les limbes kafkaïennes du Château éditorial pousse bien des écrivains à vouloir contrôler ce qui, du moins en apparence, peut l’être encore. C’est ainsi que sous différents pseudonymes, ou à visage découvert, ces littérateurs qui en ont leur claque d’assister impuissants à l’engloutissement de leur bébé, interviennent sur blogs et forums pour le défendre bec et ongles, non sans asséner leur argument massue : ce livre, ils l’ont écrit, donc qui pourrait le comprendre mieux qu’eux ? Ils ont tort cependant. Précisément la posture de l’auteur n’est pas celle du critique (et encore moins celle du public). Prétendre que critiquer un ouvrage tel que celui-ci, c’est « en disséquer les intentions profondes, en matérialiser le mauvais rêve, en deviner l'intention éthique, en dénouer l'apparent échec formel […] qui est plutôt une sorte de ruse fictionnelle comme les disposait Kierkegaard dans certains de ses ouvrages (je songe à La Reprise notamment), ruse qui, en signalant l'inévitable aporie à laquelle aboutissait le texte, commandait en quelque sorte une forme de réduplication, une sortie hors de la littérature qui reste un savoir mort. » relève d’une conception de la littérature et de la critique que, vous le savez, je ne partage pas. Non, jamais la critique n’a consisté à retrouver une intention originelle, qui par nature nous est inaccessible. Ce n’est pas une note d’intention que le critique commente, ou analyse, mais un texte dont les effets réels, dont le sens, peuvent être extrêmement éloignés des effets et du sens souhaités par l’auteur. Paul Ricœur a fort bien évoqué la question, je l’ai suffisamment répété ici : l’étude littéraire révèle une vérité en aval du texte, qui a moins à voir avec l’intention de l’auteur qu’avec la « métamorphose du monde » qui est aussi, pour le philosophe, « métamorphose ludique de l’ego ». Cela n’équivaut pas (rassurons nos lecteurs) à une lecture relativiste ! Il s’agit avant tout d’étudier le texte à l’aune de nos propres affects, des images, des sensations, des concepts que le livre a fait naître en nous (notez que cela n’est d’ailleurs pas sans rapport avec cette idée du livre trou noir, du livre tunnel dans lequel nous nous abîmons avant d’en ressortir, transformés). On comprendra, dès lors, que rien de ce que peut dire l’auteur sur son propre travail ne saurait constituer un argument de force (sinon, on l’a dit, dans un travail rigoureux de type universitaire, où une théorie est méthodiquement présentée). Je ne doute pas que Juan Asensio ait en âme et conscience choisi de « ruser », selon son propre terme, à la manière de Kierkegaard dans La Reprise, mais qu’il me soit au moins permis, n’est-ce pas Carmen, n’est-ce pas Jérémie, de douter de la réussite de telle entreprise.

 

Soyons sérieux une minute, chers amis. Maudit soit Andreas Werckmeister ! n’est certes pas dénué d’intérêt, et peut même, pour le néophyte pas encore familier de la prose de l’auteur, susciter un légitime enthousiasme, mais n’en plafonne pas moins loin sous les « Ruines circulaires » ou « La vérité sur le cas de M. Valdemar » (sans parler de La littérature à l’estomac, qui en 1949 avait déjà dit l’essentiel sur la foire littéraire du vingtième siècle). Et dire cela, ce n’est pas faire injure à Juan Asensio (n’est-ce pas, Carmen ?). C’est, au contraire, regarder son travail avec la même exigence que celle requise par ses maîtres – la même exigence, en définitive, avec laquelle lui-même juge sévèrement ses pairs ! Quelle surprise, alors, de lire ceci : « Pour le moment quoi qu'il en soit, ce que j'ai lu de plus pertinent sur ce court livre est un courriel que m'a adressé un de mes lecteurs, Jérémie Sok. Je le publierai peut-être avec sa permission, puisqu'il constitue aussi une réponse à la critique d'Olivier Noël. » Parmi les zélateurs de Juan Asensio, donc, se trouve visiblement un certain Jérémie Sok, qui dans une lettre – on nous autorisera à qualifier sa mise en ligne de péché d’orgueil –, non content d’exprimer une exaltation qui fleure bon l’emportement juvénile, n’a, en plus, pas compris grand-chose à mon compte-rendu (dont on ne peut pas dire qu’il était d’une infranchissable complexité). Gênant, vraiment, est ce courrier d’amoureux transi, qui non seulement comporte de grossiers contresens (non Jérémie, je ne regrette pas l’absence de polémique, mais son envahissante présence ; et comme nous venons de le voir, je n’ai pas reproché au livre son glissement d’une forme à une autre, mais les modalités de ce glissement ; enfin je n’ai jamais, même par sous-entendu, évoqué « l’illégitimité » de la publication de ce livre, mais seulement une certaine déception), mais qui, de surcroît, ne dit rien d’autre que son enivrement. Qu’est-ce, au juste, que notre auteur trouve si « pertinent » dans les propos de son admirateur ? Citons Sok : « un déchirement qui a l'air de vous habiter lorsque vous posez votre regard sur la littérature », « l'incapacité d'Olivier Noël à déceler l'approche poétique (jugée insuffisante) qu'il vous a été inévitable d'endosser pour arpenter ce(s) trou(s) noir(s) » (tu parles, Charles ! Est-il inconcevable que j’aie pu déceler, malgré mon incapacité notoire, une approche poétique, avant de la juger inefficace ?...), « je salue l'audace ainsi que le caractère inédit de votre geste ! » et enfin « je ne peux m'empêcher de vous faire part de ce curieux sentiment (peut-être ridicule [sic]) qui m'a fait entrevoir votre livre, au moment d'achever sa dernière page, comme une sorte d'œuvre testamentaire. » Qu’avons-nous ici à nous mettre sous la dent, en guise de critique, sinon quelques opinions aussi enflammées que subjectives, de l’ordre du seul ressenti ? Rien. Aussi réservé soit mon accueil à ce petit, donc, et étrange livre, il me semble qu’il mériterait, pour être défendu, des arguments d’une autre trempe. Pour l’heure, je ne vois rien venir (et mon propre article, comme Juan l’a écrit, n’était qu’un simple compte-rendu de lecture, certainement pas une critique à proprement parler).

 

Oh, Carmen Muñoz Hurtado, alors ? Hélas. Celle-ci, du moins si j’en crois mes outils de traduction, me reproche avec emphase d’avoir qualifié Maudit soit… de « petit » livre. I beg you pardon, Miss ? Je ne faisais pourtant que reprendre le mot de Juan Asensio lui-même, qui évoquait, je cite, son « petit texte »… Procès ridicule, donc. Par ailleurs, où aurais-je affirmé avoir été « incommodé », dérangé ?... Mystère. Ne croyez donc pas si naïvement, chère Carmen, que ne pas apprécier un livre à la hauteur de la valeur que vous lui accordez, équivaut forcément à ne pas le comprendre… Le piège est classique, et, comme Sok, vous y tombez allègrement. Mais le grotesque est atteint quand notre gente dame entreprend de m’expliquer ce que sont un trou noir, un horizon des événements ou, pire, le réalisme magique et, pourquoi pas, l’imaginaire !... Je dis, moi, et Dieu sait combien je respecte notre Stalker, que Maudit soit Andreas Werckmeister ! n’est pas un grand livre, comme peut l’être, tenez, au hasard (aucun rapport avec la littérature, morte ou vive ; quoique…), celui qui m’accompagne dans mes déplacements ces jours-ci : L’être-là du schizophrène de Gisela Pankow (passionnante tentative de réconciliation des approches psychanalytique et phénoménologique de la schizophrénie, dans un but thérapeutique)… Et non, non, la littérature, même française, n’est pas morte. Elle n’est pas très en forme, j’en conviens, elle est même sacrément fichue, mais elle vit encore. Vous pourrez toujours, chère Carmen, répéter le mot « cadavre » autant de fois qu’il vous plaira, en y ajoutant la putrescence et l’odeur, peu importe : cela n’y changera rien ! Ou alors, c’est la société entière qui est morte (au sens où vous l’entendez). Ou encore, la littérature française a toujours été morte. Mais – et nous finirons par cette brillante conclusion – dire cela, c’est ne rien dire…

 

Commentaires

  • Estimado Olivier:
    También podemos mantener esta discusión hasta que nosotros estemos cercanos a ser cadáveres. Ahora, yo me pregunto, ¿a quién puede beneficiarle más esta conversación virtual?
    Hace tiempo que la crítica literaria dejó de ser un ejercicio lúcido que intentaba abrir los ojos del lector, sin guiar la mirada. Ahora, se ha transformado en una suerte de monólogo en el que se evidencia sólo el ego de quien la emite. Asumo, con total honestidad, que yo también he sido parte del juego. Hasta el momento, ni usted ni Sok ni yo hemos elaborado una crítica "literaria"en torno al libro de Asensio. Así como cada pueblo tiene el gobierno que se merece, cada época da a luz la crítica literaria que más le acomoda. Hoy, más que nunca el Eclesiastés tiene resonancia: "vanidad de vanidades, todo es vanidad". Reconozcámoslo, querido Olivier, Elliot tenía razón al decir que el mejor crítico "es aquel que puede hacerme ver algo que no había visto nunca, o que había visto con ojos enturbiados por prejuicios, aquel que me enfrenta con la obra y luego me deja a solas con ella". Dejemos a los lectores solos frente a Maudit soit Andreas Werckmeister!, de lo contrario, terminaremos siendo parte de ese proceso que advertí en mi último texto: la autofagia. Nos estamos persiguiendo la cola, querido Olivier, nosotros no hemos sido capaces de decir algo verdaderamente fértil acerca de la obra de Asensio. Si usted sigue entrampado en defender la idea que la literatura francesa no ha muerto y,yo, sigo afirmando que la obra de Asensio es un gran libro, lo único que conseguiremos es aburrir a los visitantes de Stalker y de Fin de Partie. Si el problema no radica en la muerte o sobrevivencia de la literatura!, no, mi señor, no es esa la razón por la que el libro de J.A. me atrapó. Hay algo, que aún no puedo desentrañar y que,
    si trato de conceptualizarlo, traicionaría la profundidad del relato. Cortázar hablaría de "efecto", yo sólo puedo decir que ese algo conmovedor está allí. Y, ese "algo", al parecer, también generó el que usted escribiera con tanta vehemencia su artículo, de lo contrario, esta obra habría pasado inadvertida.
    Por lo pronto, informo que me automargino de esta polémica. Ni Asensio, ni Noël me importan en sí mismos y, ya que la discusión se transformó en un duelo de egos, prefiero retirarme, pues es la literatura la que me motivó a escribir mi comentario, no la tan conocida e irremisible vanidad del hombre francés.
    Adiós.
    Carmen Muñoz Hurtado.

  • Mais enfin, chère Carmen, moi aussi je vous aime !

  • Trou noir.

  • J'ai compris "vanidad de vanidades"! Le mot hébreu habel devrait être traduit, selon Chouraki, par "fumée", certains traduisent par "buée", et non "vanité" qui implique un jugement de valeur.
    J'ai compris, aussi, " la obra de Asensio es un gran libro"!
    Je n'ai pas compris le reste du commentaire de Carmen Munoz et je n'ai toujours pas lu le livre: désolée de ne pouvoir entrer dans le débat.

  • Essayez ceci, Elisabeth : http://fr.babelfish.yahoo.com/translate_url?doit=done&tt=url&intl=1&fr=bf-home&trurl=http%3A%2F%2Ffindepartie.hautetfort.com%2Farchive%2F2008%2F05%2F05%2Fmaudit-soit-transhumain.html&lp=es_fr&btnTrUrl=Traduire
    Ca donne des traductions rigolotes. Par exemple : "Il y a quelque chose, que je ne peux encore pas pénétrer et qui, si traitement de conceptualiser le, trahirait la profondeur de l'histoire."

  • Et en plus ça retraduit le reste de la page. Exemple :
    "Paul Ricœur a fort évoquez bien la question, je l'ai suffisamment répété ici : l'étude littéraire révèle une vérité en approbation du texte, qui moins à à voir avec l'intention l'auteur qu'avec « de la métamorphose du le nettoyez » qui est aussi, pour philosophe, « métamorphose ludique de l'ego ». Cela n'équivaut pas (rassurons nous lecteurs) à unit lecture relativiste !"

  • J’ai lu le livre de JA (qui n’a pas l’air si difficile à trouver, même pour un provincial). Pour ceux qui ne le connaissent pas, il constitue une bonne introduction à ses thèmes favoris, qu’il développe plus largement ailleurs. Pour les autres, ceux qui le suivent depuis la création de son blog, ils sont en territoire familier.

    Sa conception de la critique est originale : « Le rôle de la critique n’est rien de moins que religieux », écrit-il dans *La critique meurt jeune* (citant Boutang). Une conception que ne semble pas partager l’hôte de ces lieux, d’où une certaine incompréhension entre eux deux.

    Je n’ai pas très bien saisi l’aspect existentiel du livre, sans doute ne suis-je pas assez familiarisé avec l’œuvre de Kierkegaard. En tout cas, j’aime bien cette idée de « sortie hors de la littérature ». Il me paraît que si un livre doit avoir des répercussions existentielles, c’est avant tout dans la vie de celui qui l’écrit. Celui qui confesse que le rôle de la critique est religieux, qu’elle ne doit pas rester un savoir mort, doit être le modèle de ce qu’il écrit, s’il veut transformer ses lecteurs. Ou bien doit-il passer à autre chose : écrire un roman ou une nouvelle par exemple. On sent qu’il brûle de le faire. Ses petites incursions dans la fiction sont, ma foi, plutôt réussies. Ça nous change de la sèche critique rationaliste à la Genette.

    Vraiment, je lui suggère d’envisager toutes les possibilités. Si la littérature française est réellement morte, à quoi bon critiquer un cadavre ?

  • Ah oui, Babel! Comme quoi, un(e) non hispanisant(e) devine peut-être mieux l'espagnol qu'une machine le traduit...
    Je suis en train de lire et méditer "Maudit soit Andréas Werckmeister!" et je sais déjà que je rejoins Carmen Munoz, Zoé Balthus et surtout Jérémie Sok que vous qualifiez beaucoup trop rapidement, cher Transhumain, d'"amoureux transi", alors qu'il a vu des aspects essentiels, " la tension entre essai et fiction" qui "fait ressentir un déchirement qui a l'air de vous [J.A] habiter", et que ce livre, revenant dans les "zones noires" abordées dans les livres précédents où J.A " osait presque le saut incertain vers une écriture indépendante" , y réussit, cette fois, sous l'apparent échec proclamé. Il faut lire ce livre en regard du magnifique texte paru intégralement sur la Zone aujourd'hui, "La Ville". Il me semble qu'une écriture absolument singulière,je dirais même inouïe et sans doute difficile à "ouïr", depuis longtemps en gestation à travers de multiples textes ( en particulier à travers les textes d'"Art poétique" ) se fait jour dans ces deux derniers textes. C'est sur cette forme que porte en ce moment ma méditation. Peut-être aboutira-t-elle à un texte plus élaboré que ce commentaire ( sans prétendre à une véritable critique telle que l'entend J.A), il me faut du temps.

  • De moins en moins convaincant, Olivier.
    J'écrirais peut-être quelque chose, à mon retour en cette transhumaine ville de Paris, pour te répondre point par point : il y a tout de même des assertions, sous ta plume, assez étranges, voire sottes (le fait de ne pas désolidariser le narrateur de moi-même, lorsqu'il évoque n'avoir lu que quelques articles sur la question des trous noirs), et je n'évoque pas quelque troublante cécité, double à vrai dire : sur la dimension religieuse et le côté existentiel (j'y reviendrais, Sébastien).
    Je veux bien, Olivier, que tu ne sois pas sensible à ces deux dimensions, mais enfin, c'est comme s'amuser à déchiffrer un texte de Bernanos (toute proportions gardées of course) avec une grille matérialiste.
    Ta dernière petite pique sur ce grand livre que tu lis, prenons-la pour une pointe de mauvaise humeur parce qu'alors là, mon vieux, autant comparer des potirons à des salades et prétendre que l'un est plus grand que l'autre.
    Drôle de méthode herméneutique, non ?

  • Une pointe de mauvaise humeur, ou peut-être d'humour ?... Et bien entendu, cette note est tout ce qu'on veut mais n'a rien à avoir avec l'herméneutique !
    Oui, c'est vrai que j'ai un peu vite assimilé ici la voix du narrateur et la tienne (parce que je te connais trop bien ?). Néanmoins, cela n'altère en rien mon propos : qu'il s'agisse de Juan Asensio ou du légiste du livre, le problème reste le même - et je rappelle qu'ici la frontière est extrêmement floue !

  • Quant aux dimensions religieuse et existentielle - je penserai à me faire greffer des transyeux, j'ai déjà écrit plus haut que ce n'était pas à l'auteur lui-même d'en décider...

  • Olivier:
    Yo, hubiera preferido que David derrotara a Goliat con su arpa y no con su honda, ¿y usted?

    Le recomiendo un libro, que tal vez ya leyó, pero que siempre merece una segunda y tercera lectura. Me refiero a "El hombre y lo divino" de María Zambrano. En esta obra hay un párrafo que quisiera dedicarle, aunque dudo que le haga sentido:
    " Al despojarse el hombre de toda relación con Dios, se ha quedado en mero proyecto de ser; a esto se le llama existencia".

    Mi otra mejilla,
    Carmen Muñoz H.

  • A ce rythme là, Transhumain, vous n'allez pas tarder à nous expliquer que Paul de Tarse est un précurseur de Comte ou Renan.
    C'est peut-être plus d'oreilles que de transyeux dont vous avez besoin. Mais j'oubliai : vous avez foi en Besancenot.

  • "Il s’agit avant tout d’étudier le texte à l’aune de nos propres affects, des images, des sensations, des concepts que le livre a fait naître en nous (notez que cela n’est d’ailleurs pas sans rapport avec cette idée du livre trou noir, du livre tunnel dans lequel nous nous abîmons avant d’en ressortir, transformés). On comprendra, dès lors, que rien de ce que peut dire l’auteur sur son propre travail ne saurait constituer un argument de force (sinon, on l’a dit, dans un travail rigoureux de type universitaire, où une théorie est méthodiquement présentée)."

    il me semble que tout est dit, non ?, et pourtant l'auteur continue de geindre, réclamant à hauts cris une critique qui serait à la hauteur du livre (autrement dit qui en ferait l'éloge). De toute évidence, Carmen et Zabou ont une grille de lecture qui à défaut d'être matérialiste (comme cela est reproché au critique), est bien sentimentale ; car, sinon, comment sans se moquer, et quelles que soient les qualités de style de l'auteur, parler d'"écriture inouïe" ? Ou alors c'est que ces dames n'auraient rien lu depuis bien longtemps. Par leur emphase jamais argumentée, elles donnent d'ailleurs, d'une certaine manière, raison à la phrase que je viens de placer en tête de commentaire.

    L'auteur, qui est critique, brûle en fait du désir de disséquer son oeuvre, de lui faire rendre gorge, de la sertir, de la mettre en abyme, d'éclairer ses zones d'ombres, mais ce n'est pas possible (à moins d'être le dernier des pédants). C'est dans l'oeuvre elle-même qu'il lui aurait fallu réaliser cela, et c'est cela le plus difficile : se détacher de son texte à l'intérieur de celui-ci pour le faire RESPIRER, sinon autant écrire comme si Céline, Beckett ou, tiens, Robbe-Grillet, n'avaient jamais existé.

  • Ahora entiendo por qué el destino le ha dado a los franceses una maniquí de Primera Dama. Cada vez más, los que se dicen intelectuales, necesitan una pasarela para poder avanzar en el conocimiento.

    Pd: Samuel, su sentido del humor es encantador.

  • Samuel, triple andouille, qu'est-ce que cette histoire de Besancenot ? Mais j'oubliais : vous avez foi en Donkey Kong.

    Carmen, si "les français" vous incommodent tant, cochez sur votre moteur de recherche "pages hispanophones uniquement". Vous verrez, vous vous sentirez mieux. Parce que, comme l'a écrit Dominique de Roux : "Pour qu'une femme jouisse, il faut que la récolte soit rentrée et qu'elle n'ait pas d'autres soucis en tête".

  • Cher donneur d'avis, vous êtes vraiment très fort pour voir une "grille de lecture" dans les quelques lignes que j'ai écrites ci-dessus! Je voulais seulement mentionner un mot intéressant de Jérémie Sok, la "tension" entre la fiction et l'essai ( tension, et non oscillation ni hésitation). Cette expression " grille" ( de lecture) ne convient pas aux textes de J.A, et pas seulement à MSAW, ces textes ne se laissent pas encager facilement. Que savez-vous de ce que j'ai lu? Certes, je n'ai pas lu tous les livres et si vous en connaissez qui rappellent l'écriture de J.A, citez-les et démontrez les points communs, je serai ravie de les découvrir. Je cherche du côté de Maria Zembrano, "Philosophie et poésie" et Heidegger, "Achèvement de la métaphysique et poésie", il n'est pas sûr que je trouve, mais grand Dieu, qu'y a-t-il de sentimental dans mon approche?
    Chère Carmen, que je regrette de ne pouvoir vous lire!

  • "si vous en connaissez qui rappellent l'écriture de J.A, citez-les"

    Léon Bloy, André Suarès, Georges Darien, : j'en ai choisi trois, pour faire court. Mais on pourrait trouver quantité d'écrivains dont JA a adopté le style hostile.

    C'est amusant, j'arrive à comprendre approximativement ce qu'écrit Carmen Muñoz et pourtant mes connaissances en espagnol sont rudimentaires. On sent que l'espagnol et le français sont des langues soeurs.

  • Olivier:
    Primero, los franceses me encantan. Los que me desagradan son los "pseudo intelectuales" que, sin tener ideas propias, se las dan de críticos literarios. Muchos de aquellos "farsantes" utilizan sus textos como diván de psicoanálisis para vomitar sus miedos, disfunciones sexuales, envidias, misogenismo, chauvinismo, complejo de inferioridad, etc.

    Respecto de la cita de Dominique de Roux: Olivier, Olivier, dudo mucho que usted sepa lo que puede hacerle bien a una mujer. Con la crítica que ha hecho del libro de Asensio ha demostrado una total carencia de sensibilidad, sutileza, profundidad y lucidez.
    Y así como usted me aconseja que me aboque a los hispanoparlantes (consejo que no tomaré en cuenta), yo le sugiero que se dedique al periodismo de farándula... Es uno de los pocos oficios donde la envidia es una herramienta útil.

    Pd: Querida Elisabeth, yo también lamento que no nos podamos comunicar. Leo y entiendo perfectamente el francés, pero mi escritura es muy rudimentaria y no quiero traicionar la belleza de este idioma.
    Carmen.

  • Sébastien. Trois noms, "un style hostile", c'est un peu court.
    Effectivement, certains textes de J.A sont très bloyens, mais ce n'est pas le cas de "La littérature à contre-nuit" ni de MSAW, dans lesquels le registre polémique est très secondaire, et encore moins dans "La Ville" et les textes d'Art Poétique ( exemple: le récent "Eloge de Mouchette"). Dans "La Ville", l'écriture est plus rimbaldienne que bloyenne, à mon sens. Cette expression "style hostile" est réductrice, donc insignifiante.
    Quant à l'espagnol, -- je n'ai pas lu tous les livres, je ne parle pas toutes les langues, vous, si? -- je le comprends, moi aussi, "approximativement". Je crois même avoir bien compris le dernier message de Carmen Munoz qui a raison d'ironiser sur les dérives de la Toile, notamment le "misogenismo". Et justement, constatant à quel point les messages virtuels sont souvent mal interprétés entre internautes de même langue, je voulais dire ma crainte de mal la comprendre. Mais j'ai compris qu'elle comprend très bien le français et la remercie de son message!

  • C’est une formule, elle vaut ce qu’elle vaut. C’est Philippe Muray qui en est l’inventeur et je trouve qu’elle s’applique bien à Juan, dont le style est parfois agressif, même s’il ne se réduit pas à cela. Rappelez-vous l’avant-propos de la *Littérature à contre-nuit*, intitulé Les morsures infligées par le roquet. Son contenu est assez polémique. Quant à *Maudit soit Andreas Werkmeister !*, le titre me donne raison. Il est question du cadavre de la littérature française et il est fait référence au pamphlet de Julien Gracq *La littérature à l’estomac*. Bien sûr, il est capable de sortir de ce registre, comme le montrent les exemples que vous me donnez. N’empêche que sa marque de fabrique, c’est la colère, un mot qui revient souvent sur son blog. En gros, que reproche-t-il à Pierre Assou(p)line ? Son style d’eunuque. Et comment posséder un bon style sans être un tout petit peu véhément ?
    Ce que je dis n’est pas aussi insignifiant que vous le prétendez. La véhémence du Stalker ne rend pas ses propos moins pertinents, bien au contraire.

  • Pour répondre à Mlle Bart : je parle de grille sentimentale car ce n'est pas la première fois que je vous lis en commentaire de blog, et vous êtes à chaque fois dans le laudatif sans mesure au sujet de l'écriture de Mr Asensio. Cela vous regarde, mais c'est donc plutôt à vous de nous dire d'où vous partez, d'où vous parlez, car sinon votre enthousiasme jamais étayé restera ce que j'ai prétendu y voir.

    Dit autrement, soit vous êtes aveuglée, soit vous devriez vous mettre à lire d'autres "écritures inouïes", et vous n'en reviendrez pas !

    Mme Carmen, je ne comprends pas votre prose, mais je supposerai, dans ma bienveillance, que vous avez reconnu que j'avais raison et que vous faites amende honorable, en jurant de découvrir Gombrowicz et Pound.

  • Donneur d'avis.
    D'où je parle, vous pouvez vous en faire une première idée en lisant mes deux textes publiés sur la Zone de Stalker.
    Madame, et non mademoiselle, selon l'état civil.

  • Transhumain, il ne s'agissait pas d'une attaque personnelle mais d'un trait d'esprit. Mais peut-être en bon trotskiste avez-vous assez peu le sens de l'humour ? Autant ou moins que Lionel Jospin, ce fils d'un maire nommé par Pétain en 1944 ? Papa Jospin sera exclu de la SFIO pendant dix ans à la Libération...
    Ma citation préférée de Trotski : "Peut-être la guerre ne vous intéresse t-elle pas, mais la guerre s'intéresse à vous."
    Au plaisir d'en discuter avec vous autour d'une vodka. Ou d'un russe blanc. C'est la chute finale !


    Carmen :
    Je déchiffre juste assez d'espagnol pour comprendre le sens général de vos articles. Merci pour vos contributions.
    Merci pour votre compliment : mon humour tente laborieusement de s'inspirer de celui de Philippe Muray.

    Bien à vous,

    Samuel Gourio

  • Samuel, mes amis vous diront que j'ai un solide sens de l'humour, mais je ne comprends toujours pas vos allusions à l'extrême-gauche.

  • à l'extrême-gauche!

    Samuel, no desperdicie el vodka...El "homo festivus" no tiene paladar para ese néctar.

    Saludos cordiales.
    Carmen.
    Pd: Querida Elisabeth, prometo compartir contigo, algún día, un buen vino chileno.

  • Gourio, au temps pour moi : j'ignorais que le pétainisme était héréditaire (et sans doute sexuellement transmissible). Merci pour votre humour décapant. Muray vous aurait vraisemblablement tressé une couronne de lauriers.

    Récapitulons. Un critique qui émet quelques réserves sur un ouvrage de Juan Asensio est forcément :

    1) stupide, et ne sait pas lire (?)
    2) un affreux matérialiste (??)
    3) un ignoble trotskiste (???)
    4) une raclure d'homo festivus (????)

    Tremblez ! JE SUIS LE MAL EN PERSONNE !

  • Oui, là, ce n'est pas franchement malin.
    Plus sérieusement, je compte te répondre dans une prochaine note, Olivier, te rendant d'ailleurs ta quichottesque ironie.
    Passionnantes, tes notes sur Watson, j'attends la dernière avec impatience.

  • Bon, vas-y mollo tout de même. Il y a l'hidalgo à la triste figure, mais n'oublions pas la ribambelle de petits sangs chauds dont il est flanqué. Sans oublier, bien sûr, les nombreuses dulcinées du Toboso.
    Mais la vraie question est : qui est Rossinante ?...

  • Ya que mencionamos el Quijote...
    Olivier, creo que usted calza a la perfección los zapatos del bachiller Sansón Carrasco.
    Saludos cordiales.
    Carmen Muñoz ( alias, la princesa Micomicona)

  • Rossinante ? Ton pote ornithorynqué peut-être qui vient de pondre une note parfaitement idiote diluée en 189 000 signes ?
    A moins que... Du côté de la Bassanie peut-être...?
    Il y a de nombreux prétendants en tout cas...

  • Ah, mais si tu ne te fâchais pas avec tous mes amis, aussi !

  • Il faut dire que toi aussi, mon bon Sancho génétiquement modifié, tu es entouré d'une ribambelle de petits sangs chauds qui me flanquent des eczémas !

  • Attention, Carmen a bien dit que j'étais un bon Sansom Carrasco. N'est-ce pas celui par qui est vaincu Quichotte ? Je ferais un mauvais Sancho : je suis trop grand.

  • Samson, pardon.

  • Olivier:
    Sansón Carrasco quería curar al Quijote de su locura. En una de las conversaciones sostenidas con el Caballero de la triste figura, este bachiller se empeña por aclarar las diferencias entre ficción y realidad, entre poesía e historia (capítulo 3).
    Es cierto que Sansón termina escribiendo uno de los nueve epitafios de la tumba del Ingenioso Hidalgo y que logra hacer retornar al Quijote a su casa, incluso lo acompaña en su lecho de muerte. No obstante, si para usted eso es vencer...¡Mi Dios!...Al parecer leyó la versión infantil y abreviada de la obra de Cervantes o, tal vez, ¿El Quijote apócrifo?
    Me despido, Olivier, por un largo tiempo.
    Nada personal, el bachiller Carrasco, en el fondo, era un gran hombre al que sólo le costaba soñar.
    Un abrazo y mis respetos.
    Carmen.

  • Le abrazo, Carmen.

  • Carmen, guapissima Carmen, te has dado cuenta que nuestro amable (y, con mi libro, algo ciego...) transhumano amigo, unicamente para ti, se esta poniendo al castellano ?
    Pues vaya ! Me voy a poner celoso, ten cuidado...

  • Disfruta, guapo !

  • Bah, ta réponse à ma réponse à ta réponse à ma critique (ça devient grotesque) ne fait que confirmer ce que j'ai déjà écrit ici.
    Qu'un auteur vienne m'expliquer que son bouquin est beaucoup plus profond que, je ne l'ai crudans ma "troublante cécité", ça me fait doucement marrer. Mes amis Ornithorynque (dont l'authentique modestie dépasse de loin ce que toi et moi pouvons simplement imaginer) et Systar le savent bien. Mon compte-rendu n'était qu'un compte-rendu, mais j'y ai tout de même expliqué deux ou trois choses que visiblement tu ne veux pas prendre en compte... Les écueils de ton livre, volontaires ou non, restent des écueils et n'offrent, je crois, que peu de prise à la critique authentique que tu réclames à corps et à cris. Je n'y peux rien : je n'ai rien appris, je n'ai pas vibré, ressenti aucun vertige, esthétique ou intellectuel. "Maudit soit" n'est pas un mauvais livre, mais certes pas un grand livre. Pas grand chose à en dire, en ce qui me concerne...
    Une "expérience mystique", dis-tu ?... Pour toi, peut-être, mais pour moi - et je m'y connais en expériences mystiques, littéraires ou cinématographiques -, aucunement. La posture de l'auteur est très différente de celle du critique, cher ami, ce que visiblement tu n'as pas vraiment compris. Un auteur n'a rien à gagner à venir expliquer son intention en long et en large. Ce qu'a voulu faire, ou dire l'auteur, je m'en contrefous. Pourquoi trouvè-je plus de matière chez McCarthy ou chez Damasio que dans ton livre ?... Comment peux-tu seulement poser une question pareille ?
    Enfin, que, hé hé, tu m'accuses de m'être adonné à la misogynie en ces commentaires, est assez drôle : en la matière, tu te poses là, concède-le ! Je rappelle quand même que ma citation de Dominique de Roux venait faire écho à une phrase stupide de Carmen sur "les français".
    Bref, keep cool, Juan. Je ne suis point fâché par ta réponse à ma réponse (etc.), mais j'aimerais tant te voir adopter une position plus humble ! S'il ne s'agissait de ton propre livre, j'accepterais volontiers - sans forcément les partager, hein ! - tes critiques, mais j'ai suffisamment répété, il me semble, que tu n'es pas à ta place en critiquant les critiques de ton oeuvre...
    Un conseil, donc : laisse-le respirer, ton livre !

  • Cher Transhumain.
    La phrase de Carmen sur les français qui se retrouvent avec un mannequin pour première dame, elle m'a fait rire et elle n'est pas très méchante, alors que vous, dans votre deuxième note,vous donnez dans une ironie, à son égard, qui fleure la misogynie.
    Je me mêle de ce qui ne me regarde pas, me direz-vous.
    Il me semble qu'il y a un malentendu sur l'expression "grand livre". Votre incipit était le mot "étrange". Un donneur de leçons prétentieux s'est gaussé de mon adjectif "inouï": ce qui n'a pas été encore entendu. Grand ou petit, il faudrait peut-être essayer d'écouter, dans ce livre, en regard des autres textes de J.A, j'y reviens, ce qui n'a pas été entendu. Là, il me semble que vous n'avez pas l'oreille très fine.

  • J'oubliais...
    Chère Carmen, je bois volontiers avec vous (virtuellement) un verre de bon vin chilien, à la santé des esprits libres!

  • Olivier, j'avais bien compris que tu n'avais pas "vibré" à cette lecture : c'est ma foi ton droit le plus strict mais, dans ces cas-là, autant ne pas évoquer un livre qui ne vous a pas transporté, n'est-ce pas, cela ne m'aurait point vexé. Surtout pour le paraphraser et finalement ne pas y comprendre grand-chose, je maintiens et ne reviens plus sur ce point.
    J'ai juste pointé, puisque décidément tu parais ne plus savoir/vouloir lire, un certain nombre de relâchements (je suis très sympa) propres à ton compte rendu, rien de plus, mais, surtout, rien de moins.
    Pour le laisser vivre mon grand petit livre, je le laisse vivre, ne t'en fais pas et tu es le seul pour lequel j'ai écrit un texte, crois-moi (d'autres papiers vont paraître, j'en ai déjà lu quelques-uns).
    Disons que c'est là ma marque d'amitié.
    J'en aurais peut-être une autre, en lisant le tien, dès qu'il sera paru : ceci dit, je te promets une chose et une seule, je ne le paraphraserai pas.
    Bin voyons : tellement modeste, le marsupial, qu'il a la trouille de signer ses énormes crottes diluées, dont la dernière, sidérante de bêtise, d'à peu près et de mensonges...
    Heureusement qu'il a pu citer trois lignes de moi écrites il y a trois ans, sans cela, le pauvre risquait apparemment de se suicider de dépit amoureux...
    Allons allons, discutons mon vieux, discutons, mais défendre cela, c'est d'un sacré comique, surtout avec moi et, tu le sais, mon légendaire goût des petites daubes planquées...
    Du reste, c'est ton ami, pas le mien, fort heureusement... Ah oui, c'est par modestie aussi, cela se lit dans ses textes, qu'il t'a caché son sang d'ornithorynque sans doute !...
    Moi, misogyne????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????
    M... alors, c'est la première fois qu'on me dit un truc pareil, je risque de ne pas m'en remettre.
    Ne pas confondre : les femmes et les dindes. Je n'aime que les premières voyons, détestant les poules, comme le flic de Angel Heart...
    Je n'y peux rien, j'ai tout fait pour me soigner...
    Ah oui : le fait que tu accoles expérience mystique avec à peu près tout SAUF la religion, hum hum, on dirait du (mauvais) Cormary.
    A d'autres, encore une fois.

  • Prétentieux, moi, alors que je suis l'humilité de l'enfant dans le corps de l'Hercule ?
    Mme Bart, on n'emploie pas en effet certains adjectifs sans se faire renvoyer dans les cordes. En d'autres termes si le JA de MSAW écrit de façon "inouïe", qu'est-ce qu'il vous reste dans votre sac à mots pour Céline, Pound, Gombrowicz, de Roux, Beckett, Joyce ou Powys ?
    Et qu'est-ce que les "esprits libres" viennent faire là-dedans ?

  • Trostkyste, matérialiste, festif, et, l'insulte suprême, "cormaryen".... Mon pauvre Olivier, te voilà définitivement exécuté !

  • Donneur anonyme d'avis.

    Humble, je veux bien, c'est vous qui le dites...

    Il me semble que ceux que vous citez et que j'admire ( je n'ai pas lu Gombrowicz ni Pound) sont quelque peu "ouïs", depuis le temps, sauf Dominique de Roux, qui reste relativement invisible, hélas!
    Encore une fois, j'écrivais cet adjectif dans son sens premier, face à une œuvre en gestation. Si une grande œuvre est inépuisable, s'il y a encore du nouveau à ouïr dans les œuvres des noms que vous citez, on ne peut comparer une œuvre accomplie et une œuvre en train de se faire.
    Quant aux "esprits libres", il s'agissait d'un toast virtuel en réponse à un commentaire que Carmen m'avait adressé ci-dessus. Rien ne vous empêche de vous ranger dans ces esprits libres, que je sache, avec votre humilité proclamée. Je n'en sais rien, vous êtes anonyme, je ne vous connais pas. Si je vous connaissais, peut-être vous reconnaitrais-je comme un esprit libre.
    Maintenant, je me retire, je n'ai guère de goût pour les polémiques qui n'en finissent pas.
    Merci à Transhumain pour son hospitalité. Son oreille est un peu sourde à ce qu'écrit J.A, mais elle ne l'est pas pour nombre d'œuvres sur lesquelles il écrit avec pertinence et une grande sensibilité ( J'aime beaucoup sa critique du film "Les harmonies Werckmeister".)

  • Ah mais Elisabeth, ce n'est pas que je sois sourd, ou aveugle : simplement, pas d'accord avec Juan. mais comme lui-même ne cesse de le répéter, ça n'a rien d'étonnant puisque nous ne le sommes quasiment jamais, d'accord ! Ce qui ne m'empêche pas d'apprécier son impressionnant abattage.

    Sur la misogynie : je le redis, je n'ai fait que réagir, ironiquement (et ça en a fait rire certains), avec une phrase de Dominique de Roux extraite d'un livre qui en comprend des dizaines de la sorte. Sinon, pour trouver d'autres remarques désobligeantes envers les femmes sur mon blog, levez-vous de bonne heure !

    Eh oui, Pierre, c'est le pompon ! Comment faire tenir tout ça dans un seul et même homme ?

  • Pierre : j'ai écrit, je crois, du MAUVAIS Cormary, ton honneur est donc sauf.
    Elisabeth : oui, Olivier a raison, je ne suis pratiquement jamais d'accord avec les conclusions auxquelles il parvient dans ses notes même si j'apprécie grandement ses critiques sur des bouquins de SF (qui une fois sur deux, certes, valent moins que ses propres papiers, vieille rengaine !)...
    En fait, cela ne me dérange pas de n'être jamais d'accord avec lui : s'il me le demandait, je pourrais l'aider auprès de certains éditeurs, comme j'avais aidé Alina Reyes (pourtant, hein, oui, je sais, patati et patata, les cons n'ont que cet exemple à la bouche qui, croient-ils, me gêne...), comme j'avais récemment fait une proposition honnête à Montalte, et puis ?
    La seule chose que je ne supporte pas, mais ce n'est pas nouveau, c'est la mauvaise foi et son sempiternel parasite, l'anonymat, à moins que ce ne soit l'inverse...
    Qu'on ne me demande pas d'avoir le moindre début d'estime pour un consanguin ou un marsupilami nervalien.
    Et encore, les consanguins, souvent, me font rire, à la différence du zébu...
    Olivier : pas un homme, un transhumain, cela laisse donc beaucoup de place, comme une poche homéostatique quoi...

  • Au Commencement, nous avons tous été quelque peu subjugués par les qualités d'écriture de M. Asensio, ses belles colères, la puissance poétique de son style.
    " La Ville, son archange de misère, l'espérance " sont à mes yeux de véritables poèmes en prose, indissociables des photographies qui les illustrent. Cela fait sans doute partie, je crois, des choses les plus élevées qu'il ait écrites, ou que j'aie pu lire de lui.

    Puis on découvre le côté peu reluisant du personnage qu'il semble cultiver à plaisir, sa grossièreté, ses bassesses faites de revirements soudains et d'attaques en traître, sa fausse humilité, sa mysoginie latente (peu m'importe, à la rigueur, pourvu qu'elle soit amusante) d'élève de jésuites, sa petitesse d'âme enfin et surtout, jamais aussi criante que dans les commentaires qu'il dépose çà et là tels que les excréments chauds d'un vieux colombier (nous sommes entre rimbaldiens, je crois), et où il apparaît tel qu'il est, sans le vernis littéraire, dûment référencé, dont il recouvre habituellement ses écrits.

    Qui plus est, ce qui n'est certes pas pour arranger les choses, je le soupsçonne de prendre plaisir à faire le mal autour de lui, gratuitement, et sans aucune nécessité, par pure méchanceté, comme s'il avait besoin de se nourrir d'ennemis. (Qui a dit trou noir ?) Comment dès lors l'admirer sans, paradoxalement, le mépriser à hauteur égale ? Que Miss Bart ait l'amabilité de me répondre, si elle est encore présente. Une étude psychologique de Juan Asensio m'intéresserait vivement venant de sa part. Chacun semble avoir son idée sur la Bête en question.

  • Querida Elisabeth, yo me retiré de esta polémica por las mismas razones.
    En todo caso, ya verás que en torno a una buena botella de vino Miguel Torres,"Sangre de Toro", gran parte de los juicios aquí emitidos se verán en su justa dimensión: como simples mugidos de terneros.
    Un abrazo.
    Carmen.

  • Y de vacas...

  • J'avais dit que je me retirais, ne goûtant pas les polémiques interminables. Je "palinodie" d'abord pour m'étonner qu'on s'adresse à Miss Bart. Je signe d'un nom et d'un prénom, pourtant. Anonyme Anne Onymous, me fantasmez-vous en adolescente idiote qui défend son idole? Cela m'amuse beaucoup! Si vous saviez...
    Juan Asensio: le " personnage" virtuel n'est pas l'écrivain ( quoiqu'il refuse cette appellation, ce qui, soit dit en passant, n'est pas la marque d'un orgueil démesuré) et l'écrivain est un homme, non un saint.
    Une étude psychologique de Juan Asensio??????!!!!!!! Pour qui me prenez-vous? Décidément, vous faites plus que m'amuser,mdr.
    Je ne suis pas une geek, mes rares participations à des commentaires de blog m'ont appris très vite à quel point on peut se laisser prendre aux simulacres de la Toile, fantasmer sur quelques mots. Juan le sait, il en joue parfois,il joue avec les nerfs des autres je vous le concède ( oui, c'est très mal!) : à eux d'avoir les nerfs solides, et si je peux vous donner un indice psychologique, les siens, ils sont très solides.

  • Anne Onymous (vous n'avez rien trouvé de plus con ?) : mes attaques en traître ? Je veux bien endosser tous les traits de votre bête et sombre portrait, mais alors là, non !
    Reconnaissez-moi au moins cette valeur : je signe sous mes prénom et nom, n'avançant pas les pauvres arguments du Marsupilami pour conserver son sacro-saint anonymat (qu'il se rassure, nous n'étions que 5 ou 6 à cette soirée fameuse qui ont appris son identité) et je m'attaque à tout le monde, de droite comme de gauche, célèbre (Sollers, Nabe, Todorov, Millet) ou strict inconnu (Peggy Sastre, encore que, et tant d'autres) alors, avant de vous flatter de pouvoir recomposer le puzzle psychologique, essayez au moins de ne pas avancer d'âneries.
    Voyez, je me grille même systématiquement avec des personnes qui pourraient devenir mes employeurs : journalistes ou éditeurs.
    Allons allons, votre attaque est§ pitoyable et surtout : mensongère.
    Et surtout, dites-vous que mes commentaires (très rares chez les autres mais je dois apparemment marquer les esprits) ne sont qu'une simple récréation même si, bien évidemment, sous la badinerie, l'ironie, la méchanceté bien des abeilles peuvent faire leur miel.
    Par exemple : comme s'il n'y avait pas, dans mon billet consacré à la lecture de Noël, bien autre chose qu'une preuve supplémentaire de mon plaisir de polémiquer...!
    Mais enfin, apprenez à lire : nous en revenons in fine toujours à cette question noeud gordien de mes gueulantes...

  • Pardon : qui "avons" appris.
    En plus, ce n'est pas vrai puisque notre informateur connaissait l'identité du couillon Modeste signant Ornithorynque sur Hautetfort...
    Disons donc un ou deux plutôt que 5 ou 6...

  • Husserl et le ballon de basket... ah oui.

  • Rarement on sera allé aussi loin dans le concours de taille de bite entre bloggers se piquant de littérature.
    Noël remporte l'épreuve. Fin de la récré.
    Et Tarkovsky n'en finit plus de se retourner dans sa tombe.

  • TarkovskI, pauvre con, puisque nous sommes en France.
    La récré, tu n'en es jamais sorti on dirait puisque tu ne vois rien d'autre que ce que tu désignes et qui doit sacrément te manquer.
    Bruno : bah oui.

  • Bah personne ne regarde le match Kuerten/Mathieu ou quoi ?

    Sinon Juan, tu ne pourrais pas t'attaquer à Montalte au lieu d'emmerder Ornitho ? (Hinhin, désolée Pierre, mais bon t'as l'habitude, depuis le temps ça ne fait plus mal) Ou Bruno. Jamais pu le blairer lui. Ou celui qu'a dit plus haut qu'il n'a jamais lu Gombro'.

  • @ Palermo: on se connaît?

  • Je ne sais pas, mais apparemment il connaît bien Gombro(wicz), puisqu'il l'affuble d'un si joli surnom.
    Peut-être devrait-on utiliser toute cette énergie gaspillée à lire les notes d'Olivier sur Watson...
    Allez, Hu(go) !

  • Oui (oui général)

    D'ailleurs c'est faiblesse de ma part de revenir sur la blogosphère. Comme disait Borgès (certes je n'ai rien lu de lui MAIS J'AI SA MINIATURE EN PLASTIQUE A 8 PESOS L'UNITE), "Nadie pierde sino lo que no tiene y no ha tenido nunca, pero no basta ser valiente para aprender el arte del olvido..."

    Ceci-dit je ne comprends pas l'espagnol.

  • François, mais on les lit, ces belles notes d'Olivier, n'en doutez pas !
    J'ajoute votre blog à ma liste de Zonards, vous y serez en bonne (hum...) compagnie : très intéressant, ce texte sur Tous à Zanzibar.
    Saludos a todos (l'espagnol, quelle belle langue. Tu t'y es mis Olivier ?).
    Palermo : c'est faiblesse, oui, surtout de ne pas répondre au pauvre Bruno déjà tout inquiet qu'un anonyme (hum hum hum) puisse ne pas l'aimer.

  • "Personne ne perd rien, sauf ce qu'il ne possède pas et n'a jamais possédé, mais il ne suffit pas d'être courageux pour apprendre l'art de l'oubli."

    (Systran amélioré)

  • Juan, si OrnithOrynque souhaite rester anonyme, c'est son droit. Briser cet anonymat est indélicat, et même franchement indigne, et malhonnête. Bref, ton geste de paparazzi ne me plaît pas, mais alors, pas du tout. A quoi joues-tu, au juste ? A celui qui a le plus gros trou noir ?

  • Olivier, je t'ai répondu par courriel mais, puisque tu insistes.
    Ton ami aurait donc le droit de m'insulter, de moquer ce que j'écris, de publier des informations me concernant tout en les détournant (volontairement ou pas), il aurait donc le droit de me conchier en toute impunité sans oser signer de ses prénom et nom ?
    Note la gradation : je consacre trois lignes aux piètres écrits de ce Tartuffe irénique. Il écrit 89 000 signes, déversant beaucoup de choses. Je l'aligne (donc) en quelques lignes. Rebelotte chez lui. Cela peut durer en effet, même si je n'ai franchement pas de temps à perdre avec ce genre de paltoquet.
    Non, voilà bien qui est inadmissible Olivier : le règne de l'anonymat universel.
    Toi-même t'en plaignais, naguère, à propos d'un forum où le premier crétin venu te menaçait de venir te casser la figure. Nul doute que de telles ardeurs auraient été vite calmées s'il avait fallu les contresigner d'une identité réelle, pas vrai ?
    Et cet imbécile planqué de Marsupilami glose à longueur de texte sur la beauté, la force, l'invisible, la poésie, la laideur du monde contemporain en restant bien au chaud derrière son écran, à l'abri de son petit cocon de gaze nervalienne ?
    Non.
    Dis-moi merci : je l'oblige quelque peu à mettre en accord ses textes (nuls) avec ses actes (eux-mêmes, apparemment, nuls).
    Du reste, Olivier, il me semble avoir écrit tout ce que j'avais à écrire sur le cas de ton ami sans avoir besoin d'y revenir. Je l'ai déjà oublié. Il n'a jamais même existé à mes yeux, et il aura beau exhumer les (au moins) deux courriels que je lui envoyai (jadis).
    Je ne vois pas bien pourquoi tu me demandes encore des explications, je vais finir par penser que ce que j'ai écrit n'était pas parfaitement clair.

  • Anonymes, nous le sommes tous au départ (ou presque). Un mode - pour un emploi futur... Penser d'abord à taper le nom de celui qui vous "interpelle" - pas encore sournoisement - cela, à la seule fin de savoir s'il aura été référencé... on est vite en plongée - sans embrouille, hein...

    Le fait qui corse, est que peut s'oublier l'objet de son savoir... Un anonyme sera donc elle - et sinon lui, toujours derrière les apparences - allez savoir pourquoi - lui ? Stalker - vous connaissez mon aussi sobre avis sur la question. Lui... qui ne sera - que lui, par elle - seul jaloux de l'art du placement sur un plan qui partage.

    Le véritable anonyme, Juan, ne serait pas (d'après mon expérience) qui vous décrivez là - prenant la précaution de préciser : "volontairement ou pas..." : il n'est que ver.

  • Oui Juan, mais comme je te l'ai dit par mail, tu peux insulter qui tu veux à ta guise : je m'en fous comme de l'an quarante - sauf s'il s'agit de moi, of course. Mais ça, c'était un coup bas, infligé à un ami, aussi marsupilamien soit-il.

  • MG : rien compris à votre commentaire, as usual. Apparemment, il vous est impossible d'énoncer une simple chose (il m'a semblé) clairement.
    Olivier : insulter ? Ah, zut, je n'ai pas dû me rendre compte... C'est vrai que ce faire, dès le titre, traiter de pitre, ce n'est pas trop une insulte. Note que, par charité, je ne relève pas toutes les non-insultes du premier billet du pitre marsupilamien... Je dis et j'écris ce que je pense voilà tout mais ton copain me lit depuis quelques années pour savoir que je ne suis pas exactement le genre de gars sur l'épaule duquel on tapote, non ? Un coup bas ? Ton petit copain n'a qu'à assumer ses piètres écrits, pas la peine de faire tout un fromage. Du reste, lui-même, dans sa toute dernière rinçure, nous répète à l'envi qu'il se contrefout que l'on sache qui il est.
    Il a bien raison !

  • Pardon : se faire...

  • Chez moi, c'est neuf. Je vous explique : c'est sûrement une question d'équilibre.

    Ah !

  • Le petit Juan continue à hurler au beau milieu du bac à sable sous la pluie en espérant que quelqu'un vienne s'occuper de lui. Il tempête, il dénonce, il donne des noms.
    Des vagissements d'apocalypse.
    Du grand art.
    Normalement, on répond à ce genre de caprices par une fessée et une paire de baffes. Mais là, on peut pas. Tant pis.
    Si quelqu'un pouvait venir le chercher, lui dire de pas rester ici parce que ça fait désordre, ça rendrait service.

    Et pendant ce temps-là... Tarkovsky continue etc. etc.

  • TarkosvkI, Ducon.
    Mais si, tu peux venir me chercher voyons, suffit d'avoir ce que tu n'as pas entre les jambes mon petit caniche.

  • "Tare ta gueule à la récré", donc?
    Le niveau monte!!!

  • Non, il baisse, pour me mettre à ton niveau.

  • Pimper’s paradise.
    Il faudrait qu’à chaque sortie d’un de ses bouquins, le gars publie automatiquement sa propre critique. Ou en tout cas qu’il le fasse sur son blog, plutôt que d’attendre ça d’éventuels suce-b….
    Ah, mais… qu’ouis-je ? C’est déjà le cas ? Nan ? Balèze le gars, vraiment. Chapeau bas, mon gars.
    Every need got an ego to feed.
    Prétextant une critique de la critique, le gars nous propose la critique de son bouquin : la seule, la vraie, l’unique. Et il en profite pour épingler d’ot’ pov’ gars qui n’ont rien demandé, juste par méchanceté, complexe de supériorité. Et puis, ces ot’ pov’ gars, ils n’ont aucune prétention, alors que le gars en question (ohé, faut suivre hein !), bah il prétend juste être le meilleur. Et il attend qu’on lui prouve le contraire. Si si, je vous assure ! Il est assis là, devant son PC, à éructer à qui veut bien l’entendre qu’il est le boss. Mais faut le comprendre le gars, c’est qu’il joue sa vie. Mais oui, même s’il répète à qui mieux mieux qu’il veut l’arrêter, mais bon sang, son blog : c’est sa vie.
    Now she's bluesing where there ain't no blues…
    Quoi ? Hein... ? Ah oui ? J’avais pas vu !
    Un manque d’humilité, oui, c’est ça.
    Every need got an ego to feed.
    Bah oui, le TarkovskY, il mérite pas ça. Faudrait plus qu’on appelle l’ot’ gars « Le Stalker ». Parce qu’il nous le salope le chef d’œuvre. Moi, je propose qu’on lui trouve un ot’ surnom.
    Ouais, y a pas à dire, il salope tout le gars. A lire les consanguins, l’ornithorynque ou même le Cormary se foutre gentiment de sa poire, on se marre. Mais quand lui veut faire pareil, avec ses efforts de traçabilité, de recherche d’identité, de délation, bah on se marre pas. On grimace même. Y a quelque chose de malsain. Et ça, ça décrédibilise totalement ce qui pourrait être vraiment intéressant chez lui.
    Son fameux trou noir, y a bien que ses suce-b… qui doivent sentir ce que c’est, mmmh !

  • C'est tout ?
    Tu as fini de jouer le petit Céline de poche, pauvre gars ?
    Très impressionnant, ton phrasé, ton anglais, un vrai style qui aurait tout intérêt à être publié, par exemple sur un excellent blog comme le mien, non ?
    Non : je n'aime pas les petits anonymes, c'est vrai et, ma foi, non encore, si tu savais comme je n'éprouve pas le moindre remords à avoir publiquement botté le cul des anonymes (relatifs) que tu cites !
    Ah, mon Dieu : j'ai déjà peu de scrupules, c'est même un devoir, à dénoncer les travers des textes des vivants, alors ceux des morts n'osant pas même, comme toi couillon, signer leur crotte !
    Dommage que tu aies peur, tartuffe, d'écrire le mot "boules" en toutes lettres, à croire que l'on pourrait choquer, autrement que par la bêtise de ta prose, de chastes paires d'yeux, ici.
    Ah oui Ducon : non, je ne suis pas le seul à savoir lire. Oui, je maintiens, mais j'ai écrit une longue note là-dessus, que l'ami Noël a lu mon bouquin par-dessus la jambe.
    Ma réponse à sa lecture rapide a été, je crois, mesurée et, hormis l'incise sur Simard qui l'a bien cherché, entièrement consacrée à ses lacunes et faiblesses.
    Donc pas de leçon. Tu n'es rien pour m'en donner.
    Pas grave, d'autres lectures viendront.
    Maintenant, reprends ton gros nez rouge et va faire ton numéro ailleurs, par exemple chez notre nervalien andropausé.

  • Par-dessus la jambe ?... Mais non voyons, c'est trop inconfortable. Non, et puis, répétant cela, tu ne fais qu'ajouter une pierre (il y a de quoi construire une médiathèque) à ton déficit d'humilité, défaut rien moins qu'éléphantesque qui t'attire les désobligeantes missives des trolls gibbeux ici présents (qui vont se calmer vite fait, sinon je sors mon Baygon).
    Es-tu vraiment incapable de concevoir que, si ton livre n'a pas suscité chez moi de commentaires aussi psychotiques que ceux accordés à Colin, Watson ou Damasio (et encore, imagine quand je me mettrai à écrire sur Pynchon), c'est qu'il n'en méritait pas tant ? Je ne te demande même pas d'être d'accord avec ça, mais au moins d'en admettre la possibilité !

  • Je l'admets bien sûr, et en suis aussi bien sûr relativement déçu mais je te répète que tu n'y as rien vu, c'est tout.
    Relis bien ma réponse : je me borne, dans ma longue note, à expliquer que tu n'as rien compris à ce livre, pas que je suis jaloux des notes que tu consacres à d'autres livres que, pour certains, j'estime moi aussi.
    Tu peux sans doute en admettre la possibilité, non ?
    Comme celle consistant à défendre mon livre contre un piètre compte rendu : le tien, que cela te plaise ou pas.
    Point final, je ne suis absolument pas d'humeur, là (mais vraiment), tu comprendras pourquoi en lisant ma dernière note.

  • Arrêtez M.Asensio, s'il vous plaît.

    Vous avez tant de talent et vous le gâchez tant.

  • Oh. Dominique Autié n'est plus de ce monde. Triste nouvelle.

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