Robert Bresson, L’Argent.
Bien sûr, les maravillas ne sont pas que désirs purs, et peuvent être considérées sous d'autres angles. Elles sont aussi, par exemple, métaphore de l'argent et de la société de consommation. Le dénuement des Itzas, d'où affluent les maravillas, contraste avec la frénésie consumériste dont elles font l'objet dans les Caraïbes. Le commerce des Clampins : maravillas sans magie. Plus les merveilles pullulent, plus s'estompe leur pouvoir. Elles deviennent monnaie, produits, outils de contrôle, et perdent totalement leur qualité de machines désirantes.
Elles participent alors au désenchantement – Villon devra trouver autre chose...