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Thomas Pynchon, L'Arc-en-ciel de la gravité

 

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Contrairement à la croyance populaire, L'Arc-en-ciel de la gravité (Gravity's Rainbow, 1973) de Thomas Pynchon n'est pas un imbittable collage postmoderne, mais la quête effrénée par ses personnages errants des signes d'on ne sait trop quoi, probablement de la structure absolue, de l'unité de la Création, d'un enchantement définitivement perdus semble-t-il dans le chaos de la deuxième guerre mondiale et de la Zone. Comme Enzian du Schwarzkommando apprend à lire le Vrai Texte des ruines industrielles pour y chercher la Fusée-Torah (qu'il finira d'ailleurs par assembler), Slothrop bande aux futurs points d'impact des V2 : c'est l'Arbre de Vie qu'il désire... Et qu'il finit peut-être par trouver, en se dispersant, immortel (comme Byron l'ampoule révolutionnaire increvable), aux quatre coins de la Zone. La paix de Dieu, incarnée en martyr masochiste de L'Homme Blanc (aka Blicero), termine pulvérisée dans la Fusée 00000, sans que nous sachions si c'est pour disparaître définitivement, ou pour se diffuser sous forme de lumière dans le monde en cercles concentriques à partir de la salle de cinéma finale – à l'image de Tyrone 'Rocketman' Slothrop...

 

Commentaires

  • Oh oui !

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