Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Nowhere Island de Fabrice Colin et Boris Beuzelin

 

Nowhere_Island.jpg

À lire sur ActuSF, ma critique primesautière d’une bande dessinée, Nowhere Island, dont Fabrice Colin a signé le scénario. Extrait :

 

Pour le sujet délirant, la métaphore est comme prise au pied de la lettre. Et même, ajouterons-nous ici, s’il vous plaît : au pied de la lettre H, ce fragment de l’échelle de Jacob, celle qui, pour l’ange qui la gravit, mène à Dieu ! Pour Peg, qui a choisi de la descendre (et plutôt vite !), l’affaire paraît mal engagée, mais l’âme qui brûle déjà en Enfer ne craint guère, il est vrai, les menaces de châtiment post mortem, y compris ceux du septième cercle !... Et remémorez-vous, nobles païens, ces paroles de Jésus à Nathanaël, consignées par Jean : « En vérité, en vérité, je vous le dis, vous verrez désormais le ciel ouvert, et les anges de Dieu montant et descendant sur le Fils de l’Homme. » Hosanna ! C’est aux pieds du Christ – qui lui-même chuta par trois fois – que la malheureuse s’est jetée ! Croyait-elle, seule parmi les Treize (le nombre de la transformation), pouvoir ressusciter ? L’esprit est ardent, ma douce, mais la chair est faible...

 

Commentaires

  • Couverture très année soixante...

  • Et la BD est située dans les années trente...

  • il ne semble pas, à vous lire, que fabrice colin ait découvert le mode d'emploi de l'échelle de jacob; de fortes chances pour qu'il ne sache pas ce qu'elle est.

  • Ah mais Fabrice ne parle pas de l'échelle de Jacob, c'est juste moi qui délire impudemment autour du H de Hollywoodland... Par ailleurs, j'ignorais qu'un mode d'emploi était fourni avec l'échelle.

  • quand on trouve l'échelle, on trouve le mode d'emploi; encore faut-il la trouver ;-) ... je ne sais pourquoi, je vous fais profiter du texte d'un poète israélien que je trouve très sympa (peut-être que trouver l'échelle de jacob, c'est comme - d'une certaine manière - voir ce qu'est la marque de Qaïn; ou peut-être est-ce à cause de la difficulté qu'on rencontre dans les pâturages appelés "culture", je ne sais pas, en fait; néanmoins, le texte est appréciable et son auteur remarquable):


    CULTURE

    Le signe de Caïn n’apparaîtra pas
    sur le soldat qui tire
    sur la tête d’un enfant
    depuis une colline au dessus de l’enceinte
    autour du camp de réfugiés
    parce que sous le casque
    pour parler en termes conceptuels
    sa tête est en carton.
    D’autre part,
    l’officier a lu L’Homme Révolté
    sa tête est illuminée,
    à cause de cela il ne croit pas
    au signe de Caïn.
    Il a passé son temps dans les musées
    Et quand il pointe
    le fusil vers l’enfant
    comme un ambassadeur de Culture,
    il met à jour et recycle
    les eaux-fortes de Goya
    et Guernica





    Aaron Shabtai

Les commentaires sont fermés.