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Michel Houellebecq

  • La possibilité d’une île de Michel Houellebecq, sur le Ring

     

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    « Disparues les promesse

    D’un corps adolescent,

    Nous entrons en vieillesse

    Où rien ne nous attend »

     

     

    Depuis hier soir, vous pouvez lire sur le Ring mon texte consacré au magnifique roman de Michel Houellebecq, La possibilité d’une île. Beaucoup de choses ont déjà été dites et écrites à son propos, et nous devons bien reconnaître que si la critique mainstream s’est montrée à son encontre aussi impuissante qu’à son habitude (certains, comme Angelo Rinaldi ou Christophe Kantcheff, se sont même proprement ridiculisés), quelques lecteurs avisés en revanche, au nombre desquels Alina Reyes, ont su exprimer avec talent combien l’auteur d’Extension du domaine de la lutte et des Particules élémentaires est un écrivain majeur de notre temps. Son Verbe impeccable n’est pas une épée flamboyante, mais une multitude d’aiguilles acérées, les unes empoisonnées, les autres euphorisantes, qui touchent droit au cœur. Au final, La possibilité d’une île, plus drôle, plus émouvant, beau à en pleurer, surclasse aisément ses adversaires, et s’il ne devait rester qu’un seul roman de l’année passée, sans doute serait-il celui-là.

     

    « Je le sais maintenant : jusqu’à ma mort je resterai un tout petit enfant abandonné, hurlant de peur et de froid, affamé de caresses. »

    M. Houellebecq, Mourir