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Tarr

  • Béla Tarr dans la Zone

     

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    Il n'y a pas qu'Antonin Artaud dans la vie. Certains sont même vivants ! Cette semaine, tandis que des trolls repoussants infestent la Toile, le Stalker publie mon texte consacré au superbe (et pluvieux) film de Béla Tarr, Damnation (1987). Il y a quelques jours, Ludovic Maubreuil s’était intéressé aux Harmonies Werckmeister (2000), œuvre admirable que j’avais moi-même évoquée dans un article sous-titré « pourquoi le monde est-il atteint de folie meurtrière ? ». Du texte de Ludovic, je retiendrai surtout le long dernier paragraphe, véritablement brillant, qui révèle la structure essentielle du film. Le reste en revanche m’a paru beaucoup moins convainquant, mais je m’en voudrais d’ouvrir ici le débat. Le cycle Béla Tarr chez le Stalker (qui avait lui aussi écrit autour des Harmonies Werckmeister et de Damnation) se poursuivra avec un texte de Guillaume Orignac, sur Satantango (1994). À noter enfin, toujours à propos de Satantango, un texte bouillonnant, et passionnant de l’amie Marie, fine connaisseuse (au style inimitable !) de l’œuvre du Hongrois.

    Les DVD de tous ces films, ainsi que du Nid familial (1979) et d’Almanach d’automne (1984), sont disponibles à la vente.