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  • Cloud Atlas de Tom Tykwer, Andy & Lana Wachowski

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    Cloud Atlas : un film à sketches (à chaque sketch son genre : comédie, drame, policier, aventures historiques, science-fiction et post-apo) qui, pris séparément, sont tous très mauvais – allez, sauvons la partie Tim Cavendish, assez drôle –, mais qu'un découpage sophistiqué finit par rendre assez excitants. Mais cette excitation ne porte que sur la narration elle-même, sur la virtuosité des raccords et entrelacements, qui ont quelque chose à voir avec la logique des rêves. On a, au terme du visionnage, l'étrange impression d'avoir vu la première saison complète de six séries TV. Hélas, et c'est sans doute le problème insurmontable du film, cette débauche d'inventivité – qu'on doit sans doute plus à l'auteur du livre, David Mitchell, qu'à des cinéastes dont on n'attend de toute façon rien de plus que de grisantes et triviales montagnes russes à la Speed Racer ne débouche que sur le vide d'une nébuleuse cosmogonie new age à la portée métaphysique aussi nulle que l'insupportable musique boursouflée concotée par le co-réalisateur allemand, et du témoignage, via les Tom Hanks de tous les âges, de la permanence de la révolte.

     

  • Sunhi de Hong Sang-soo

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    Le cinéma de Hong Sang-soo poursuit sa voie mélancolique et dépouillée. Ce qui se dévoile dans cette même scène sans cesse rejouée, c'est l'impossibilité, pour les personnages, de connaître vraiment leur prochain. Comme le soleil qui troue le premier plan du film, comme Sunhi (sunny ?), comme avant elle Haewon et tant d'autres avatars ou miroirs du cinéaste, nous brillons par notre présence mais nous dérobons toujours au regard, astres aux orbites entrelacées mais toujours solitaires. Dès lors ne se transmet, de l'un à l'autre, qu'une parole virale, quasi parasitaire, qui s'exprime à travers nous et ne renvoie à rien d'autre qu'à son origine fantasmatique.

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